Après une saison four de Billions un poil décevante, Showtime suggest le pilote de City on a Hill, qui sent bon Boston, les gangsters et Ben Affleck.
gold début des années xc, un ripou du FBI et un procureur afro-américain second’associent pour faire tomber des braqueurs à Charlestown, un quartier Boston. Si tu n’avais pas fait le rapprochement avec The Town de Ben Affleck, on ne peut plus rien pour toi, surtout quand City on a Hill pue le cinema de genre dans un paysage corrompu jusqu’à l’bone.
Sur une idée de 50’ancien Batman, également producteur aux côtés de son pote bostonien Matt Damon, City on a Hill est scénarisée par Chuck MacLean et revient sur la purge effectuée à Boston en 1996 pour nettoyer la ville de la corruption et de la criminalité. Une fiction pour plonger dans le monde de la rue, vehement, raciste, pourri et sans concession.
The Town on a Hill
Si des gros noms sont derrière la production de City on a Hill, devant la caméra se bousculent également de belles légendes dont 50’exceptionnel Kevin Bacon qui ressort pour l’occasion sa summation belle moustache et une gomina légendaire. Le bonhomme joue un vétéran du FBI, corrompu, mais vénéré par ses collègues policiers et qui sera le bras armé de la solution dénommée (en vraie) « the Boston Miracle ». Pour 50’aider, Aldis Hodges interprète un procureur intraitable, lequel mène une lutte sans merci contre la corruption et le racisme d’une law surpuissante, gangrénée. De quoi aborder de nombreuses critiques de la société occidentale, à travers une série hostile, fortement engagée et efficace, à défaut d’être originale.
Le développement narratif de City on a Hill est percutant, propre et sans bavure (tu 50’as ?). Non-linéaire, il jongle entre les développements des nombreux protagonistes, offrant trois axes de lecture, policier, juridique et criminel, pour une plongée sans équivoque dans un monde fierce et crasse. La caméra de Michael Cuesta ne fait pas des malheurs mais se contente de brosser un portrait nihiliste au milieu de références aux polars noirs, de Heat au cinema de Ben Affleck, evidently. On espère que la série parviendra à maintenir ce rythme effréné et coup de poing sur la durée.